À découvrir

  • Evelyne Gouy. Peintre, travaille à Paris. Travail sur le paysage et en atelier. Parfois nous travaillons ensemble en atelier ou sur le motif. Expositions de peinture en commun à Paris et Gagny.
  • Philippe Lefebvre. Peintre et sculpteur, travaille à Paris et en Normandie.
  • Association pour l'estampe et pour l'art populaire. Atelier de gravure, lieu d'exposition de graveurs français et étrangers, dans le 20e arrondissement de Paris. Cours de gravure proposés par Raùl Velasco et Kristin Meller.
  • Kristin Meller. Graveuse à Paris. Donne des cours à l'atelier pour l'Estampe et l'art populaire.

  • Raúl Velasco. Graveur à Paris. Donne des cours à l'atelier pour l'Estampe et l'art populaire.

  • Pierre Philippe. Graveur, peintre, dessinateur à Paris.

  • Raúl Villullas. Illustrateur et graveur.

  • Isabelle Jacquet. Peintre, sculptrice dans le Vercors. Isabelle réalise, entre autres, des totems et des mosaïques.

  • Brigitte Gineste. Peintre, sculptrice.

Actualité

4 petites chutes
Gravures en série et monotypes de Raúl Velasco
21 mai – 7 juin 2015
vernissage jeudi 21 mai à 18h30
exposition ouverte tous les jours de 15h à 20h (et le matin, sur rendez-vous)


En face de chez moi, des ouvriers réparaient le toit de chez mon voisin. J’ai trouvé par terre 4 petites chutes de zinc galvanisé que j’ai prises. La série de gravures que je présente est faite avec ces chutes, combinées et recombinées, puis retravaillées jusqu’à leur effritement... J’ai fait quelques monotypes pour compléter, mais, de toute façon, il y a plein de gravures dans les tiroirs.

Association pour l’estampe et l’art populaire
49 bis, rue des Cascades, 75020 Paris
M° Jourdain
01 47 97 05 35
www.velascougalde.com
www.estampe-artpopulaire.com



Exposition Mouvement
Galerie d'art
21, rue du Château - Carentan (50) - du 24 mars au 6 avril 2015
Histoires pressées
Tout d’abord, une éraflure, et puis il faut tracer un trait. Non pas tracer, graver. Enfoncer la pointe dans le métal pour y laisser une trace. La pointe sèche, quoi ! Avec le crayon, ou la peinture, on se dit qu’on pourra gommer ou repeindre par-dessus mais avec la gravure, toute marque sera révélée sur le papier. Alors il faut y aller. Travailler à l’endroit et découvrir le résultat à l’envers ou, pour ceux qui ont du métier, travailler à l’envers pour avoir le résultat à l’endroit. Mais finalement endroit/envers, qu’importe ? Au début, juste une image ou un rêve, une impression, une engueulade, une rage, des rires, des sauts. Quelques croquis dans un carnet de dessin. A partir d’un trait, découvrir qu’une histoire s’écrit et que cette histoire m’appartient. Faire une aquatinte régulière ou pas, travailler le trait à l’eau-forte pour plus de finesse, ou au burin, mais là, c’est pas facile. Et puis, essayer d’autres techniques. Le vernis mou, le sucre, le sel, une vraie cuisine ! Petit à petit, le dessin se transforme, et toujours la surprise au tirage, différent à chaque fois. Le va-et-vient de la plaque au tirage. Du tirage à la plaque. A l’envers, à l’endroit. Reprendre la plaque. Gratter, brunir, poncer, passer le Ouator et le Miror. Enfin, un jour, au détour d’un tirage et après quelques accidents, l’histoire est là. Elle s’impose avec ses lumières, ses formes, ses émotions, ses dits et ses non-dits. Alors on sort une nouvelle plaque, toute lisse, qui n’attend qu’une marque pour exister.

Marie Guillet, Paris, mars 2015



Exposition de gravures
Association pour l'estampe et l'art populaire
49 bis, rue des Cascades - 20e - du 6 au 8 mars 2015
Pour cette exposition organisée avec Marie Guillet et Julie Sauzereau, nous avons choisi de montrer des gravures récentes. Travaillant à leurs côtés dans l’atelier de Kristin Meller et Raùl Velasco, j’ai été attiré par les transparences et les matières contrastées de leurs estampes. Les lieux qu’elles évoquent, intérieurs en clair-obscur, étendues maritimes ou contrées volcaniques, invitent chacun à projeter ses propres chimères. Ecrans superposés, les trames de l’aquatinte permettent d’associer des fragments de réalité aux silhouettes du passé. Mes gravures usent aussi des nuances de l’aquatinte. A cette technique s’adjoignent souvent la précision de l’échoppe d’orfèvre et la force de la fraiseuse. Ainsi l’estampage du cuivre parfois encré comme un bois, oppose, tel un bas-relief, sa blancheur aux valeurs les plus sombres. La thématique du mouvement réunit nombre de nos œuvres. Le métier retrouvé chez Raùl et Kristin s’allie à la liberté du peintre graveur. Nos gravures provoquent souvent un affrontement : le matériau pétrifié est contredit par le caprice du trait, la pesanteur par l’aérien... Mais toujours, au milieu des fantômes de la mémoire, surgissent les dysfonctionnements de la société actuelle. Mes eaux-fortes tentent de refléter la condition humaine avec ses joies et sa détresse dans l’environnement hostile d’une métropole ou l’univers inhospitalier d’un désert minéral.

Pierre Philippe.